Un compositeur oublié Camille SAINT – SAËNS – par Jean Sourisse
Francoise Debrenne 5 mars 2020
le 11 mars, à 19h00
Quiconque évoque la musique française de la fin du 19ème et du début du 20ème siècle, pense immanquablement au célèbre triptyque FAURE / DEBUSSY / RAVEL Certes…. Mais Camille SAINT – SAËNS , lui , est toujours regardé d’ un peu haut , et le grand public ne connaît de lui que le » Carnaval des animaux » et la célèbre » Danse macabre » C’est un peu court ! On le traite volontiers de conservateur, de néo-classique dans un jugement teinté de condescendance.
Que dire ? Oui, SAINT – SAËNS admire les classiques mais si son langage n’est pas révolutionnaire, son écriture révèle une maîtrise prodigieuse de l’orchestre, une inspiration profonde, un sens de la mélodie peu commun, un virtuose du clavier époustouflant….bref l’ artiste génial le plus complet qui soit.
Mort à 86 ans, il nous laisse d’ incroyables chefs d’ œuvre, tant dans le domaine orchestral que vocal, profane ou sacré. Venez découvrir quelques-uns d’ entre eux ce 11 mars
de nombreux enregistrements illustrant l’immense (et peu connu) talent de l’auteur ont permis aux 27 présents de’apprécier les différentes palette de cet art si personnel et si « joyeux » de l’avis même de notre conférencier
Réflexions sur la conférence de Brigitte Senut
Par Francoise Debrenne le 18 février 2013
Brigitte Senut, professeur au Muséum d’Histoire Naturelle de Paris.
nous a fait entrer dans le monde très particulier des paléontologues spécialistes de l’histoire de l’Homme. Cette branche, très médiatique, est le lieu de fortes compétitions entre les anthropologues aboutissant à des publications grand public proposant des reconstitutions parfois hâtives des origines comme de l’évolution de l’homme contre lesquelles elle nous a mis en garde. La réalité du métier sur le terrain, comme dans les laboratoires : montre combien il est nécessaire d’être patient et minutieux pour récolter et étudier les restes humains rares, fragmentaires et fragiles. Avec son équipe de terrain elle s’est de plus engagée dans des coopérations avec l’Ouganda, le Kénia et la Namibie. IIs ont établi une étroite collaboration avec les populations locales qu’ils ont formé au travail de terrain. Ils ont créé des musées pour la conservation des fossiles, lieux de transmission des savoirs, faisant ainsi prendre conscience aux locaux de leur patrimoine. Ce sont aussi des lieux d’échanges pour les scientifiques du monde entier. Pour elle le paléontologue est un citoyen du monde ambassadeur de la science dont le devoir est de transmettre son savoir.
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