17 mai 2017 : New York, ville globale très locale

Le 17 mai 2017

par Anne Raulin, Professeure en anthropologie urbaine (Université Paris Nanterre, Sophiapol)

Si New York est réputée archétype de la ville globale, comme l’a démontré l’économiste et sociologue Saskia Sassen, voire capitale du monde, elle n’en demeure pas moins rivée à son particularisme local.

Ville coloniale à ses origines, empreinte de réminiscences européennes, elle s’est définie par opposition à d’autres villes américaines depuis l’indépendance des Etats-Unis. La mise à l’épreuve qu’ont constitué les attentats du 11 septembre 2001 révèle un rapport original au temps, au passé et à sa mémoire, à l’histoire, au présent, mais surtout au futur qui semble l’aspirer toujours davantage.

 

6 janvier 2016 : Changement climatique : les enjeux internationaux après la conférence de Paris COP 21

par Franck Chauveau (*)

 

L’intervenant, bien connu des habitués de l’Université populaire, où il traite depuis plusieurs années des questions environnementales, fera le point sur la COP21 qui a réuni le mois dernier à Paris 195 pays venus de toutes les parties du globe. Cette conférence a permis d’aboutir à un accord qui reste maintenant à appliquer…. Nous nous proposons de revenir avec Frank Chauveau sur ce sujet majeur, depuis les fondamentaux jusqu’aux enjeux physiques, sociaux et financiers. Nous regarderons ensemble les impacts de l’accord signé à Paris et évaluerons si nous sommes à un tournant historique dans la lutte contre les gaz à effet de serre.

 

(*) Franck Chauveau est Directeur du Développement territorial Essonne à EDF

 

 

Après la conférence, nous vous convierons comme chaque année à partager la traditionnelle galette et le verre de l’amitié.

 

4 novembre 2015 : La résistance amérindienne aux Etats-Unis

par Elise Marienstras

La puissance actuelle des États-Unis a ses origines dans la conquête coloniale de l’Amérique du Nord entreprise par la monarchie britannique au XVIIe siècle.  La singularité de cette conquête, par rapport à celle des Espagnols dans le Sud et des Français au Canada est son caractère de colonisation de peuplement d’un territoire que les colons dirent vide d’habitants, avant de se heurter aux véritables premiers habitants (les autochtones) qu’ils nommèrent par erreur Indiens, de même qu’ils se méprirent dès les débuts et presque jusqu’à nos jours, sur l’identité et les caractères des peuples qu’ils rencontraient. Les livres d’histoire des États-Unis ne traitent de l’histoire des autochtones que dans un premier chapitre, comme une « préhistoire » de la nation américaine, alors que la conquête du territoire, la spoliation, la quasi-éradication de ses habitants se poursuivirent jusqu’au XXe siècle. On connaît par le cinéma, le folklore, la littérature la manière dont se déroulèrent les conflits coloniaux ; on connaît la double image sous laquelle étaient perçus les Amérindiens : diabolique ou au contraire bon sauvage ; attaquants féroces ou victimes passives. On ne dit pas assez que ces populations ont constamment résisté à l’entreprise de colonisation  et que chacune des « guerres indiennes » comme des négociations, des traités ou de la législation des États-Unis les concernant a rencontré de leur part de multiples formes de résistance, adaptées aux formes de la violence subie. Si la volonté tacite des colonisateurs de voir les Indiens disparaître pour leur faire place a finalement échoué, c’est, comme on le voit encore aujourd’hui, grâce à cette force de survie qui a à maintes reprises animé les nations indiennes jusqu’à nos jours.

 

14 octobre 2015 : Ste Geneviève, ville arc-en-ciel

MERCREDI 14 octobre 2015

Salle de la Châtaigneraie, 19 h
Lancement du projet « STE GENEVIÈVE, VILLE ARC-EN-CIEL »
animé par Jean-Pierre Warnier
« Entre 1900 et 2015, la population de Sainte Geneviève a été multipliée par 50. Le village est devenu une vraie ville. Elle s’est construite grâce à l’action de citadins venus des horizons les plus divers, chacun avec sa trajectoire et son histoire. La séance sera consacrée pour moitié à l’itinéraire de la famille Baticle, qui, à la génération des grands-parents, étaient des forains basés à Corbeil, et qui, à la génération suivante, s’est installée à Ste Geneviève. L’exposé sera présenté par Pascale Baticle, avec des diapositives. Le reste de la séance sera consacré à la présentation de l’atelier « Sainte Geneviève, ville arc-en-ciel » par Jean-Pierre Warnier. Cet atelier se fera sous forme d’enquête sur les parcours de familles génovéfaines extrêmement diverses et aux multiples origines, d’où son aspect de « ville arc-en-ciel ». Il visera à comprendre comment notre ville s’est construite, et à se demander ce qu’est une ville, quelles en sont les différentes sortes, et la diversité des citoyens. »