28 mars 2018 : Star-Wars, épisode science : les sciences naturelles dans la science-fiction

 

D’où vient la Force des Jedis ? Godzilla est-il un dinosaure géant ? Quelle mutation biologique affecte les X-men ? Glissez-vous dans la peau d’un naturaliste pour mener une enquête scientifique à la découverte des planètes et des extraterrestres de la science-fiction. Entre Star Wars, Dune ou Avatar, vous ne verrez plus les classiques de la science-fiction comme avant !

 

par Jean- Sébastien Steyer chercheur naturaliste, paléontologue … et fan de science-fiction.

18 janvier 2017 : Un instrument mythique, la guitare aux mille visages

Par Michèle Debrenne

Vous pensez savoir tout sur cet instrument si populaire – en effet nombreux sont ceux qui en ont gratté  les cordes, plaqué quelques accords ou reproduit « Jeux interdits » Et pourtant je parie que vous apprendrez beaucoup de choses nouvelles sur ce magnifique instrument, un des plus anciens du monde, incroyablement moderne pourtant. Sa simplicité apparente lui permet de s’adapter à tous les styles et tous les budgets, et elle peut être baroque ou tsigane, électro ou même virtuelle, résonner à Pleyel et devant un feu de camp. Je vous invite, comme autrefois Piccolo et Saxo, à faire un voyage au pays de la musique en compagnie de sa majesté la guitare

 

Compléments à la Conférence du 18 janvier 2017

C’est en souvenir de sa jeunesse à la Schola Cantorum dans la classe de Presti-Lagoya  que Michèle Debrenne a cette année choisi comme thème « les mille visages de la guitare ».

A l’origine, les vibrations musicales de la corde de leur arc ont inspiré les chasseurs du Néolithique  qui ont réalisé les premiers instruments à cordes et les « arc »hets.

Pour illustrer la variété et l’évolution à travers les siècles  de tous les types de guitare, Michèle a recherché leur représentation  dans l’œuvre de grands peintres et sculpteurs. Photos et vidéos permettent de suivre la construction d’une guitare, comment vibrent les cordes, quelles techniques de lecture et de jeu sont proposées par les maîtres.

Le répertoire des œuvres pour guitare est surtout composé de transcriptions au côté d’œuvres originales. La dernière partie a été consacrée aux grands interprètes malheureusement le son n’était pas assez fort pour qu’on les apprécie à leur valeur.

 

Références

Erik Orsenna Histoire du monde en neuf guitares

Piccolo Saxo et compagnie, 1er volume, milieu de l’histoire

La guitare chez Picasso http://www.pablo-ruiz-picasso.net/theme-guitar.php

Master class de Ségovia (en anglais) https://www.youtube.com/watch?v=8MTytI_nsog

La technique d’Ida Presti expliquée  (en anglais) « The Ida Presti right hand technique  for guitar » – Alice Artzt – sur Youtube

Site d’actualité de la guitare “Paris Guitar Fondation (en français , malgré le titre) http://www.parisguitarfoundation.com/ et page facebook

 

Ces références dont disponible aussi dans  ce document à imprimer

 

12 octobre 2016 : De l’importance de la mémoire culturelle


Par Louis Molinari,

La mémoire  permet en premier lieu aux hommes de gérer les aléas du quotidien. Avec le temps, elle s’est étendue à la réflexion sur la possibilité de création. Cette évolution a engendré des rituels propres à chaque peuple à travers l’espace et le temps. Ces rituels ont sans doute influencé les différents modes de vie sur terre mais le désir spontané de rendre beau l’objet nécessaire leur est commun. Ils sont les témoins incontournables de la naissance de la MÉMOIRE CULTURELLE.

Cette mémoire, longtemps orale, a d’abord été une mémoire vivante. Fixée par l’écriture, elle est souvent devenue inerte et dogmatique et aujourd’hui, tous les peuples de la terre sont confrontés à une accélération sans cesse plus rapide d’un progrès matérialiste, efficace, omniprésent et indifférent au passé.

Louis Molinari nous fait partager sa grande érudition en citant de nombreux exemples qui,  à travers les temps, représentent les mémoires culturelles  de l’humanité et ses luttes. Pour lui, cette mémoire culturelle est la seule façon de contrer les dogmes qui la redoutent par-dessus tout parce qu’elle pose les questions et refuse d’interdire le savoir.

 

Sur Nikolay Rerikh

Conférence du 28 Janvier 2015, par Michèle Debrenne

Michèle Debrenne est professeur à l’Université nationale de Recherche de Novossibirsk, secrétaire du Comité de l’Alliance française.

Né en 1874 et mort en 1947,  Nikolai Constantinovitch Rerikh ( ou Roerich) est paradoxalement très connu en Russie et pratiquement ignoré en France. Et pourtant ! Ses toiles- on en estime le chiffre à près de 7000- se vendent dans les ventes aux enchères à des prix astronomiques. Il a été « nominé » à un Prix Nobel de la Paix pour son « Pacte de la Culture » sorte  de « Croix Rouge »  des œuvres d’art , signé en avril 1925 à Washington. Archéologue et tibétologue éminent, il a parcouru l’Asie de 1925 à 1929 au cours d’une expédition scientifique sans précédent qui lui aura fait parcourir plus de 10 000 km. Il créa un Musée à New York, un Institut de recherches dans la vallée du Koulou en Inde. Cependant la deuxième facette de sa personnalité, parfaitement acceptée en Russie où il compte adeptes et prosélytes, rend plus problématique sa perception en Occident. C’est ce que nous nous efforcerons de surmonter au cours de cette soirée, agrémentée par les tableaux de ce grand maître de la couleur.