7, 14 et 21 mars 2018 : Le printemps de l’économie (II)

EN MARS 2018:

LE PRINTEMPS DE L’ÉCONOMIE (deuxième saison)

l’Université vous propose au mois de mars 2018 son deuxième « Printemps de l’économie »

L’équipe qui y travaille, animée par Jean-Pierre Warnier, souhaite chaque année développer un aspect particulier de la vie économique loin des débats ardus et parfois confus qui font de l’économie un domaine aride où se reconnaît mal le citoyen.

Le thème de cette année s’intéresse aux nouvelles formes de l’emploi. Trois séances publiques sont proposées, qui mettront en avant, au-delà de la  réflexion théorique, les observations à tirer de situations et expérimentations de niveau local et quotidien.

  • Le 7 mars, « Nouvelles expériences d’activité économique », par Marion Derosier
  • Le 14 mars, « L’insertion par l’activité économique », par Claire Piot
  • Le 21 mars , « Créer son emploi pour ne pas le subir », par Julien Mauriat

 

 

Les droits de l’Homme sont-ils solubles dans le commerce des armes ?

Le 15 avril 2015 par Benoît Muracciole

Les dépenses militaires annuelles représentent plus de 1 500 milliards d’euros par an; le commerce des armes représente  entre 40 et 80 milliards d’euros, finalement des sommes infimes comparées aux échanges quotidiens à la City de Londres (environ 1 800 milliards d’euros par jour). Le commerce des armes n’est donc pas une question financière pour les États mais bel et bien un enjeu géopolitique central. Au XXI° siècle, les droits de l’Homme pourraient jouer un nouveau rôle dans ce domaine.

 

 

Les paradis fiscaux, la grande dissimulation

Par J-C Le Duigou le 17 septembre 2014

Après avoir mis en évidence le caractère peu réaliste et aléatoire de la définition des paradis fiscaux et des listes qui en découlent,  nous chercherons à  analyser, au travers de cas concrets  l’usage qui en est fait par les entreprises multinationales et les banques.

Nous verrons, derrière les proclamations et les plans d’action successifs, la faible efficacité des mesures prises par les états pour contrer l’activité des places offshore . Ces dernières ont d’ailleurs adapté leur stratégie, négociant un degré le plus élevé possible de reconnaissance en contrepartie du niveau le plus bas de régulation. L’exemple de la Suisse est emblématique de cette nouvelle démarche  qui sacrifie quelque peu ses pratiques du secret fiscal contre  la reconnaissance des centre financiers suisse tels Zurich et Genève, comme acteurs majeurs de la finance dérégulée.

C’est à partir de cette analyse de la transformation des paradis fiscaux classiques en places financières offshore, mêlant faible fiscalité et dérèglementation des activités financières, que l’on peut comprendre la difficulté des Etats à faire régresser le phénomène.  Mais c’est a partir de la que peut aussi se concevoir ne contre-offensive. Pour lutter efficacement contre ces fraudes, outre une régulation de la finance mondialisée,  il conviendrait, comme premières mesures, de mettre en place  un cadastre financier mondial et une plate-forme fiscale mondiale pour les firmes multinationales.

 

10 octobre 2012 : Faut-il supprimer la finance de marché ?

Le 10 octobre Par Gilles Rotillon Professeur à l’Université Paris X – Nanterre ; membre d’EconomiX(CNRDS)

La finance est l’ensemble des mécanismes et des institutions qui permettent à l’économie d’avoir les capitaux dont elle a besoin pour fonctionner. En ce sens, elle existe depuis plus d’un millénaire et a une utilité sociale non discutable. Pour ce faire, elle crée des transferts de droits à la richesse future dont rien ne dit qu’ils seront honorés. Elle est donc par nature porteuse de risques.

Ce qui est nouveau dans la conjoncture actuelle, c’est la forme prise par la finance qui est une finance de marché (en opposition à une finance d’intermédiation) au moment ou ce dernier se mondialise. On se propose d’expliquer les raisons de cette transformation et les risques nouveaux qu’elle engendre. En conclusion, on s’interroge sur les réformes qui seraient nécessaires pour limiter ces nouveaux risques.