17 janvier 2018 : Akademgorodok, de l’utopie soviétique à la Silicon Taïga

Le 17 janvier, par Michèle Debrenne

A la fin des années 1950, trois académiciens soviétiques ont convaincu Nikita Khrushchev qu’il était indispensable de décompresser les instituts de recherche situés alors exclusivement à Moscou et Léningrad et de développer la science dans le reste du pays, à commencer par la Sibérie.

 

Le 15 mai 1957 le Soviet  Suprême de l’URSS adoptait la décision de construire une Cité des Savants dans la banlieue de Novossibirsk, troisième ville du pays et capitale non officielle de la Sibérie. Une grande aventure humaine commençait.

Nous en parcourrons les étapes, longerons les allées boisées, taquinerons les écureuils et évaluerons les perspectives dans un monde si différent de celui qui a vu son apparition.

 

8 novembre 2017 : La Révolution en image

par Juliette Milbach

Les évènements révolutionnaires de 1905, et ceux de 1917, offrent de multiples représentations dans les arts plastiques au jeune état soviétique. Au delà des bien connues affiches de propagande, et des fréquemment décriés monuments commémoratifs, les artistes ont puisé activement dans la Révolution une source d’inspiration.  Certaines de ces œuvres, qu’elles aient été créées volontairement ou selon des contraintes financières, sont de très belles pièces. Exposées et reproduites à l’époque, elles semblent aujourd’hui tombées dans le plus grand des oublis et sont parfaitement inconnues du public occidental. Dans le cadre de cette conférence, en cette date anniversaire, nous aborderons les représentations de la Révolution surtout dans la peinture. En effet, le médium impose une iconographie plus recherchée et à vocation plus permanente. Il s’agira d’aborder la construction des mythes révolutionnaires dès les premières années du régime jusqu’aux représentations du réalisme socialiste (à partir des années 1930) en concluant avec les symboles révolutionnaires dans l’art contemporain russe.

4 octobre 2017 : Les Bretons dans la construction du métropolitain de Paris

Le 4 octobre par Luc Corlouër

La trace des Bretons à Paris est prouvée dès le Moyen Age, mais c’est avec la Révolution industrielle et l’avènement du chemin de fer que l’immigration commence, dès la moitié du XIXe. Taillable et corvéable à merci, mal payé, on le retrouve fort des halles, manœuvre, chiffonnier, cocher plus rarement ouvrier spécialisé.

En 1898 le « métropolitain urbain Parisien » est déclaré d’utilité publique ; le chantier est confié à Fulgence Bienvenue et les premiers coups de pioches sont portés dès la fin de l’année .pour la ligne 1,-porteMaillot-Vincennes-qui traversera Paris d’ouest en est. Le recrutement se fait surtout r dans les campagnes bretonnes comme l’attestent les registres d’embauche.  Le roman « La Tourmente Kenavo »,base de cette conférence, en décrivant les travaux gigantesques du métro, montre combien était dure la vie des émigrés bretons du début du XXe siècle.

 

On peut se référer au livre de l’intervenant : La tourmente KENAVO – Edition le Cormoran 2007. Prix des Bretons de Paris.

 

3 mai 2017 : Trois cents ans de franc-maçonnerie. Histoire et objectifs. Vérités et fantasmes

par  Sylvain Solustri ,  comédien, historien guide de Paris, cofondateur du Musée de la magie

La Franc-maçonnerie va célébrer cette année ses 300 ans d’existence. Un anniversaire qui incite à mieux connaître cette institution philanthropique aux visées progressistes et universalistes qui, bien que sortie à l’époque contemporaine de l’ombre où elle se tint un long moment, reste souvent aux yeux du grand public détentrice d’une influence aussi  importante que mal mesurée, et impliquée dans une activité aux ramifications secrètes. Au-delà de la légende et des fantasmes, il est donc utile de rappeler  l’histoire de la Franc-maçonnerie, d’en faire connaître et comprendre les mécanismes, et de tenter de répondre aux interrogations les plus fréquentes qu’elle suscite – comment devient-on franc-maçon, comment s’organisent les loges et qu’y fait-on ?