9 janvier 2013 : Les singes miocènes, clés pour l’histoire de l’Homme

9 janvier – Brigitte Senut – Professeur au Muséum National d’Histoire Naturelle Paris

Nous partageons une grande partie de notre histoire avec les grands singes mais à partir de quelle période les lignées se sont-elles séparées? La recherche de nos origines a conduit les paléontologues sur  les terrains fossilifères du Miocène  (entre 20 et 5,5 millions d’années) d’Eurasie et d’Afrique. Cette dernière serait-elle la terre de nos origines comme Charles Darwin le prédisait en 1871 et comme on le pense encore généralement aujourd’hui ou bien eurasiatiques comme l’ont suggéré certains chercheurs ? Quels phénomènes géologiques et/ou climatiques  ont pu avoir un impact sur l’évolution des flores des faunes et donc des précurseurs de l’homme ? Des fossiles découverts depuis une dizaine d’années viennent éclairer nos origines perdues et esquissent un portrait inattendu du dernier ancêtre commun.

Et, comme chaque année, le bureau de l’UP vous convie à  partager  la galette des Rois.

 

3 commentaires

  1. Bonjour,

    J’aimerais assister à la conférence relative aux singes miocènes et adhérer à votre association. Est ce possible même si je ne suis pas adhérente, et dans le cas contraire merci de m’indiquer la marche à suivre pour le devenir.

    Bonne journée.

    N. Bernadet

  2. Bonjour,

    Il n’y aucun problème pour assister à nos conférences, il suffit de se présenter sur place, à la salle de la châtaigneraie, à 19h00 pour la conférence. Les conférences sont gratuites et ouvertes à tous. On vous proposera d’adhérer sur place, si vous le souhaitez, pour 5 euros pour l’année. Vous pourrez ainsi, recevoir le programme des conférences par mail.
    A bientôt.

  3. Brigitte Senut, professeur au Muséum d’Histoire Naturelle de Paris.
    nous a fait entrer dans le monde très particulier des paléontologues spécialistes de l’histoire de l’Homme. Cette branche, très médiatique, est le lieu de fortes compétitions entre les anthropologues aboutissant à des publications grand public proposant des reconstitutions parfois hâtives des origines comme de l’évolution de l’homme contre lesquelles elle nous a mis en garde. La réalité du métier sur le terrain, comme dans les laboratoires : montre combien il est nécessaire d’être patient et minutieux pour récolter et étudier les restes humains rares, fragmentaires et fragiles. Avec son équipe de terrain elle s’est de plus engagée dans des coopérations avec l’Ouganda, le Kénia et la Namibie. IIs ont établi une étroite collaboration avec les populations locales qu’ils ont formé au travail de terrain. Ils ont créé des musées pour la conservation des fossiles, lieux de transmission des savoirs, faisant ainsi prendre conscience aux locaux de leur patrimoine. Ce sont aussi des lieux d’échanges pour les scientifiques du monde entier. Pour elle le paléontologue est un citoyen du monde ambassadeur de la science dont le devoir est de transmettre son savoir.