13, 20 et 27 mars 2019: TROISIEME « PRINTEMPS de L’UNIVERSITE POPULAIRE »

LE PRINTEMPS DE LA PAIX

1919-2019

Pour son troisième « Printemps », l’Université populaire invite son public à un dernier retour sur un événement centenaire dont il a été beaucoup question ces quatre dernières années: la « Grande Guerre », à laquelle les traités de paix de 1919 mettent un terme officiel.
Faire la paix ! En finir une fois pour toutes avec l’horreur guerrière, et faire en sorte que cette Grande guerre soit véritablement la « Der des Ders ».
De ces traités de paix, négociés et signés dans la région parisienne, l’histoire a surtout retenu celui de Versailles. Le premier, le plus lourd, celui qui concerne l’Allemagne, et pour lequel les plus importants hommes d’état se sont déplacés, donnant le spectacle inouï d’une conférence mondiale travaillant à un avenir stable et pacifié.
On connait la suite, dont c’est peu dire qu’elle fut totalement décevante.

L’UP traite des questions que pose cette séquence de soulagement et d’espoir endeuillés, au cours de trois rencontres conférences, les 13, 20 et 27 mars 2019

Le 13 mars: le contexte, les enjeux, les problématiques, les acteurs   (Michel Groulez)
FINIR LA GUERRE, BÂTIR LA PAIX

Telle est la tâche des négociateurs qui se réunissent à Paris à partir de janvier 1919 pour une conférence d’une ampleur jusque là inconnue. En quoi les circonstances particulières du moment aussi bien que la sensibilité de l’époque, l’attachement à des intérêts égoïstes aussi bien que la volonté de mettre en avant la justice et le droit, génèrent autour des hommes d’état formés à l’expérience du XIXe siècle des pressions complexes voire contradictoires ? C’est toute la question de cette fabrique de la paix, objet de tant de critiques dès son apparition, et plus encore depuis.
Le 20 mars: la dimension impériale des traités (Jean-Pierre Warnier)
1919, VERS LA FIN DES EMPIRES ?
Vu d’Afrique, le traité de Versailles sonne le glas des empires coloniaux : les Quatorze points de Wilson, le démantèlement de l’empire colonial allemand, celui des empires continentaux, fragilisent la formule impériale, au regard de laquelle 1919 ouvre une période de crise toujours palpable dans l’Europe de 2019 : un empire qui cherche à se construire en l’absence de pouvoir impérial.
Le 27 mars: l’application des traités, les lacunes, les impasses et les accommodements (Michel Groulez)
VERSAILLES : RÉFLEXIONS SUR UN ÉCHEC
Pour cette troisième séquence du « Printemps de la Paix », l’Université populaire présente les termes du débat sur le tragique échec de la construction d’un monde nouveau après la Grande Guerre. Les traités de paix, élaborés au terme de débats très vifs entre les vainqueurs, et en l’absence des vaincus, avaient pour ambition de solder la guerre, et d’établir les bases d’une « nouvelle diplomatie » apte à éviter les conflits. Qu’est-ce donc qui n’a pas marché ? Les traités dans leur principe même, ou les aléas de leur application ? L’aveuglement des responsables ou les contraintes des circonstances ? Les traités ont-ils été trop durs, justifiant les rancœurs et les désirs de revanche ? Ont-ils été trop doux, permettant imprudemment une rapide reconstitution des forces des vaincus ?

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