Tout savoir sur le Gaz de Schiste

le 9 Octobre :

Franck Chauveau,Tout savoir sur le Gaz de Schiste

Après nous avoir fait connaître les enjeux du réchauffement climatique, et les grands  enjeux énergétiques avant 2050, notre conférencier habituel nous entretient cette fois encore d’une question cruciale pour notre avenir .

« L’exploitation des Gaz de Schiste fait régulièrement la une de l’actualité depuis quelques mois. Cette énergie fossile est perçue comme une opportunité pour certains avec comme exemple une croissance retrouvée aux Etats-Unis et pour d’autres comme une menace du fait des problèmes environnementaux qu’elle engendre. La pression sur nos hommes politiques est forte, en France y compris en Essonne, des compagnies nord américaines sont prêtes à réaliser de la fraction hydraulique, seule technique actuellement utilisée pour extraire du sol cette énergie fossile. Nous vous proposons pendant cette conférence d’explorer dans le détail les dessous de cette confrontation : Comment s’est formé le Gaz de Schiste ? Quelles sont les réserves possibles ? Le Gaz de Schiste peut-il être l’énergie phare du 21ème siècle ? Qu’est ce que la fraction hydraulique ? Quelles conséquences ? Quelle perspectives ? »

23 octobre exceptionnellement cette date se trouve pendant les vacances scolaires. Nous espèrons que néanmoins vous viendrez nombreux écouter une nouvelle conférencière qui vous apportera un parfum de vacances. Fatema Hal née au Maroc, diplomée d’études supérieures en France, engagée activement pour la condition féminine et les enfants des quartiers sensibles, à la fois ethnologue renommée et Chef cuisinier reconnu, nous  emmène sur: La route des épices.

Les épices nous ouvrent les portes d’un univers fabuleux, mille et une nuits sur le bout de la langue… Apanage de l’Orient, elles ont longtemps fasciné l’Occident médiéval qui en a usé et abusé. Sans les épices, la cuisine marocaine ne serait pas tout à fait ce qu’elle est. Poussière d’or du safran, nacre de la gomme arabique, perles de coriandre, grains flamboyants du poivre… Les épices rapprochent un peu plus la cuisine de l’art. Jouer sur la gamme de toutes ces épices pour créer l’accord parfait : la petite pincée de muscade, le soupçon de carvi qui donnera le ton juste à un plat. Trouver la mesure sans mesurer : on dit “Ainek, misanek”, ton oeil, c’est ta balance, et ce n’est qu’en remettant cent fois l’ouvrage sur le feu qu’on pourra enfin atteindre les subtilités du dosage, connaître la hiérarchie des épices. Les apprentis jettent toutes les épices à la fois dans la casserole et toutes les sauces finissent par se ressembler. Il faut savoir allier les épices, un parfum doit respecter l’équilibre des saveurs, se fondre sans se confondre. Avec les épices, la cuisine devient alchimie.

Entrer dans le monde des épices, c’est partir pour une extraordinaire aventure. Notre ras el hanout est à lui seul une épopée. L’impériale “tête de l’épicerie” n’est pas un mélange – pour reprendre une traduction erronée – mais une composition savante de 27 épices. Un bon épicier de Fès ou de Marrakech ne divulguera jamais la quintessence, sa recette personnelle avec la mouture, les quantités, l’origine. C’est son secret, l’orgueil de son métier. Mais il énumère volontiers ses poudres, racines, graines, baies et feuilles comme une litanie : la gomme arabique, la cantharide (un coléoptère aux élytres mordorées qui passe pour un aphrodisiaque), la nigelle, l’iris, les fruits du frêne (ce que vous appeliez peut-être quand vous étiez enfant “des hélicoptères” à cause de leur forme d’hélice), les baies de belladone, les boutons de roses (de la vallée du Dadès, s’il vous plaît !), du galanga (un cousin du gingembre), la lavande, toute une série de poivres et de piments, et bien sûr les autres, plus classiques.

 

 

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