22 JANVIER 2020 : Un bouledogue chez les chiens de traineau

par Michèle Debrenne

Le bouledogue chez les chiens de traîneau : il ne s’agira pas, comme vous auriez pu le croire, de cynologie ou de dressage – je n’y connais rien et je n’ai (presque) jamais eu de chien. Mais nous parlerons de communication entre les différentes espèces…  d’humains, passerons en revue les choses à faire ou ne pas faire entre Français et Russes, et nous verrons si vous passez le test ultime qui nous permettra de savoir à laquelle des deux civilisations vous appartenez…. Ceci est valable pour tous les expats comme nous pourrons le constater ensemble.

17 mai 2017 : New York, ville globale très locale

Le 17 mai 2017

par Anne Raulin, Professeure en anthropologie urbaine (Université Paris Nanterre, Sophiapol)

Si New York est réputée archétype de la ville globale, comme l’a démontré l’économiste et sociologue Saskia Sassen, voire capitale du monde, elle n’en demeure pas moins rivée à son particularisme local.

Ville coloniale à ses origines, empreinte de réminiscences européennes, elle s’est définie par opposition à d’autres villes américaines depuis l’indépendance des Etats-Unis. La mise à l’épreuve qu’ont constitué les attentats du 11 septembre 2001 révèle un rapport original au temps, au passé et à sa mémoire, à l’histoire, au présent, mais surtout au futur qui semble l’aspirer toujours davantage.

 

11 mai 2016 : Un royaume dans le Cameroun du XXIè siècle

Par Jean-Pierre Warnier, anthropologue africaniste, professeur honoraire (Université Paris-Descartes), chercheur associé à l’Institut des Mondes Africains, et responsable de l’atelier de l’UPS «  Ste Geneviève , ville arc-en-ciel ».

A côté de l’Afrique en proie aux guerres du pétrole, du diamant, de la terre et du contrôle des consciences, il y a une Afrique pacifique et industrieuse qui participe à des constructions politiques complexes conjuguant tradition et modernité. Tel est le royaume de Mankon, au Cameroun, pleinement intégré dans l’alliance hégémonique qui gouverne le pays. Il nous offre une autre vision de l’Afrique, importante à méditer. La conférence sera illustrée de photos et d’un film documentaire de 7 minutes.

 

17 février 2016 : la fête du Phi ta khon (Thaïlande)

par Julien Rousseau,

conservateur, responsable des collections d’Asie du musée du quai Branly.
Julien Rousseau ne combat pas les idées reçues mais nous initiera aujourd’hui au culte des esprits en nous emmenant à

En Thaïlande, les phi sont à la fois des esprits des morts et des génies de la nature. L’imaginaire populaire les considère aussi comme des gardiens d’un monde souterrain ambivalent, associé à la fertilité et aux enfers bouddhiques. A l’occasion de la fête de phi ta khon (Dan Sai, Nord-Est de la Thaïlande,) des danseurs masqués incarnent ces génies habituellement invisibles. Julien Rousseau abordera le contexte religieux des masques de phi ta khon ainsi que leurs iconographies, inspirées à la fois de l’art bouddhique, du culte des esprits ou du cinéma de science-fiction.